Quelques vénérables portes

 

J'ouvre quelques vénérables portes
Avec de naïfs et singuliers mots
Je propage des fables de mon humeur
Comme ce miséreux flâneur
Pour raconter des murmures
Sur les chemins transitoires
J'écoute la berceuse éternelle des flots
J'écoute le battement des oiseaux vers un autre monde
J'écoute le grondement profond du fleuve nonchalant
J'écoute le bruissement,doux et lent, du feuillage des arbres
J'écoute le froissement soyeux des nuages
J'écoute les lointains chuchotements de la lune
Et j'écoute ton cœur me parler tout bas d'amour

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